Une ville qui porte fièrement son histoire mais qui n’a pas peur de
repousser les limites, voici Bâle. Nichée au bord du Rhin en Suisse, Bâle vous
invite à flâner dans ses ruelles sinueuses. Allez-y, perdez-vous dans sa scène
artistique de renommée mondiale.
Ce n’est pas juste une autre ville suisse à cocher sur votre liste. Bâle a de
la personnalité. C’est un mélange de flèches médiévales, de musées modernes, de
marchés animés et de cafés où vous voudrez rester plus longtemps que prévu. Que
vous soyez ici pour admirer des chefs-d'œuvre au Kunstmuseum, découvrir des
lieux locaux insolites ou savourer une cuisine délicieuse (bonjour, classiques
suisses revisités), Bâle vous surprendra sans cesse et ne laissera jamais
l’ennui s’installer.
Nous avons concocté un itinéraire de 5 jours qui couvre tous les
incontournables et dévoile des trésors cachés, pour que vous puissiez vivre
pleinement l’expérience bâloise. Aucun FOMO, seulement une découverte pure et
sans filtre. Prêt à explorer une ville aussi cultivée que branchée ? Allons-y.
Mittlere Brücke n’est pas seulement le plus ancien pont de Bâle, c’est le cœur battant de la ville. Il relie passé et présent à chaque pas que vous faites sur ses pierres historiques. Il enjambe le Rhin depuis le XIIIe siècle. Ce passage a tout vu, des marchands médiévaux transportant des marchandises aux locaux stylés sirotant un café dans les cafés en bord de rivière aujourd’hui.
Le pont en lui-même est une merveille d’ingénierie médiévale. Il a été
construit à l’origine en 1226. Au fil des siècles, il a été reconstruit et
rénové. Et si vous souhaitez vraiment profiter de cet endroit, pensez à
réserver une visite guidée à pied qui explore en profondeur les racines
médiévales de la ville.
Depuis Mittlere Brücke, une promenade tranquille de 7 minutes en montée
vous mènera au Basler Münster, et croyez-moi, ces quelques minutes valent
chaque pas. Le Basler Münster n’est pas n’importe quelle cathédrale, c’est un
chef-d'œuvre d’architecture gothique et romane qui se dresse fièrement depuis
le XIIe siècle. Ses murs caractéristiques en grès rouge et ses toits aux motifs
éclatants sont impossibles à manquer. Une fois à l’intérieur, préparez-vous à
être ébloui par des voûtes vertigineuses, des sculptures en pierre raffinées et
des vitraux qui diffusent une lumière colorée comme une peinture vivante. Et si
vous êtes d’humeur sportive, grimpez les escaliers de la tour pour profiter
d’une des meilleures vues panoramiques de Bâle.
Depuis le Basler Münster, deux minutes de marche suffisent pour rejoindre
la Pfalz Terrace. Montez sur la terrasse, et soudain la ville s’étend sous vos
yeux comme un chef-d'œuvre minutieusement peint. Ce lieu faisait autrefois
partie de l’ancien palais de l’évêque. Cette terrasse en grès vous invite à
vous attarder et vous pouvez même y prendre cette photo qui rendra vos amis
jaloux. C’est l’endroit parfait pour faire une pause.
Encore deux minutes de marche et vous voilà à Münsterplatz.
Considérez-la comme le salon à ciel ouvert de la ville, où habitants et
visiteurs se croisent sur fond de bâtiments médiévaux, de musiciens de rue et
d’étals colorés les week-ends.
Münsterplatz est bien plus qu’une jolie place. C’est là que des siècles
d’histoire bâloise prennent vie. C’est le lieu des grandes célébrations
publiques, des rassemblements politiques, mais aussi des instants paisibles
passés à observer les passants en dégustant un bretzel tout frais. Et si vous
avez envie de vous faire plaisir, la place regorge de charmants cafés et
pâtisseries servant tout, du chocolat chaud onctueux aux tartes délicates.
Une simple promenade de 3 minutes depuis Münsterplatz vous mène au
spectaculaire Hôtel de ville de Bâle. C’est une vraie merveille avec sa façade
rouge éclatante, ses fresques détaillées et cette tour imposante qui s’élève
fièrement comme un symbole de fierté civique. Ce n’est pas un bâtiment
administratif comme les autres ; c’est une œuvre d’art colorée qui raconte à la
fois l’histoire politique riche de Bâle et son sens de l’esthétique. Et voici
un conseil d’initié : le quartier autour de l’Hôtel de ville regorge de
restaurants formidables, alors pourquoi ne pas faire une pause pour un
délicieux déjeuner avant de poursuivre vos aventures de l’après-midi ?
Une fois rassasié près de l’Hôtel de ville de Bâle, partez à pied vers le sud-ouest pendant 5 minutes jusqu’à votre joyau de l’après-midi : la Barfüsserkirche. Ne vous laissez pas tromper par son nom, cet endroit est tout sauf poussiéreux et ennuyeux. Il se trouve dans une ancienne église gothique du XIIIe siècle. Et à l’intérieur, attendez-vous à un mélange fascinant de vies passées de Bâle. Imaginez-vous déambulant entre trésors médiévaux et armures de chevaliers, tapisseries de la Renaissance et reliques murmurant les secrets religieux et politiques de la ville. Une minute vous admirez un retable finement sculpté, la suivante vous êtes face au Lällenkönig bâlois original du XVIIe siècle (c’est le « Roi Tire-Langue », si vous vous demandiez). Et oui, pour les amateurs de culture, il est possible de réserver à l’avance des visites privées guidées par des conservateurs.
Depuis Barfüsserkirche, une promenade facile de 7 minutes vous mène au
Kunstmuseum Basel. Ce musée de renommée mondiale n’est pas seulement la plus
ancienne collection publique d’art en Suisse ; c’est une véritable déclaration
d’amour à la créativité, à l’élégance et à des siècles de rébellion artistique.
En entrant, vous êtes accueilli par des salles qui murmurent (et parfois
crient) les voix de Holbein, Picasso, Van Gogh et Cézanne. La collection
permanente est une playlist des plus grands chefs-d’œuvre européens du XIVe
siècle à nos jours. Et le meilleur ? Son extension moderne et élégante vous
permet de découvrir des œuvres contemporaines audacieuses juste à côté des
Maîtres anciens.
Envie d’aller plus loin ? Le Kunstmuseum propose des visites guidées pour ceux
qui souhaitent une expérience plus personnalisée. Si vous êtes en ville en
milieu de semaine, passez pour une visite matinale du mercredi ou essayez les
sessions « Rendez-vous am Mittag » qui offrent des aperçus culturels à l’heure
du déjeuner. Et si vous recherchez un luxe plus discret et profond, optez pour
une visite privée. Le Kunstmuseum propose des visites guidées privées pour les
petits groupes.
À seulement 10 minutes à pied du Kunstmuseum Basel — et oui, vos jambes
peuvent le faire, surtout après toute cette inspiration artistique — vous
arriverez à l’un des trésors les plus délicieusement sous-estimés de Bâle : le
Basler Papiermühle, ou Musée du Moulin à Papier de Bâle.
Installé dans un moulin du XVe siècle perché le long du canal St. Alban (une
voie d’eau si charmante qu’on dirait qu’elle a été dessinée par le studio
Ghibli), ce musée ne se contente pas de vous raconter l’histoire du papier, il
vous y plonge. Vous pouvez fabriquer votre propre feuille de papier, vous salir
les doigts avec une vraie presse d’imprimerie ou canaliser votre écrivain
intérieur en écrivant à la plume.
Il y a quelque chose d’indéniablement luxueux dans le fait de mettre la main à
la pâte avec un artisanat qui précède le monde numérique de plusieurs siècles.
On parle ici d’une expérience analogique dans ce qu’elle a de meilleur. Et si
vous êtes d’humeur particulièrement raffinée, réservez l’expérience
Schöpfplausch : un atelier de fabrication de papier guidé qui se termine par un
apéro. Parce que quoi de mieux que de boire un verre de vin à côté d’une roue à
eau en fonctionnement après avoir fabriqué quelque chose de vos mains avec une
vraie valeur historique ?
Après avoir fabriqué du papier à la main et peut-être gardé un peu
d’encre sur les manches (une vraie médaille d’honneur), dirigez-vous vers
l’ouest le long du canal St. Alban pendant 10 petites minutes jusqu’à ce que
les rues s’ouvrent sur le bord du fleuve. Vous êtes officiellement arrivé à
l’embarcadère de Schifflände.
Ce n’est pas le genre de croisière où l’on vous tend un casque audio en
pointant des bâtiments au haut-parleur. C’est sur mesure, élégant, et
pleinement votre moment. Avec la ville qui se déroule comme une peinture de
chaque côté du Rhin, vous passerez sous des ponts vieux de plusieurs siècles,
longerez des maisons de ville colorées et des bâtiments de corporations
historiques, et ferez signe aux flèches rouges du Basler Münster. Le meilleur
dans tout ça ? C’est vous qui donnez le ton. Vous voulez accompagner la vue
d’un verre de Riesling et d’un plateau de Gruyère ? C’est possible. Pour une
expérience encore plus raffinée, vous pouvez même organiser à l’avance des
prestations supplémentaires comme des dégustations de vin, un apéro traiteur ou
un guide local pour vous montrer les trésors cachés des berges.
Depuis l’embarcadère de Schifflände, il suffit d’une rapide marche de
cinq minutes pour atteindre votre dernière étape de la journée : l’Antikenmuseum
Basel. L’Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig vous invite à plonger dans les
riches héritages des civilisations méditerranéennes antiques.
À l’intérieur, les collections du musée racontent les histoires de l’Égypte, de
la Grèce, de Rome et du Proche-Orient à travers des objets d’art exquis. Vous y
verrez des vases antiques ayant orné de grands banquets, des sculptures
finement travaillées qui capturent la beauté intemporelle de la forme humaine
et des reliques qui murmurent les secrets de civilisations disparues.
Une visite en soirée ajoute une touche de magie. Les jeudis et vendredis, le
musée reste ouvert jusqu’à 22h, et à partir de 17h, l’entrée est gratuite.
Après avoir exploré les expositions, vous pouvez vous détendre dans le bistrot
cosy du musée.
Le jour 2 commence avec une touche cinétique, littéralement. Le Musée
Tinguely est vivant. Il vrombit, cliquette, tourne, grince et danse. Dédié au
génialissime artiste suisse Jean Tinguely, ce musée est un terrain de jeu pour
l’imagination et le mouvement. Ses sculptures mécaniques sont le genre d’art
qui vous fait pencher la tête, éclater de rire et vous demander comment
quelqu’un a pu transformer de la ferraille en quelque chose d’aussi
charismatique.
Une fois à l’intérieur, vous serez accueilli par des machines qui semblent
s’être échappées d’un cirque d’avant-garde. Imaginez des sculptures animées par
des moteurs, des ressorts et une bonne dose d’absurdité. Certaines dessinent
toutes seules. D’autres s’effondrent pour mieux se reconstruire. Il y a du
bruit. Il y a du chaos. Et, d’une certaine manière, il y a de la poésie dans
cette folie.
Une agréable promenade de 10 minutes le long de la paisible promenade du Rhin vous mènera à l’imposant St. Alban Tor. Il s’agit d’une porte qui veille sur la ville depuis le début du XVe siècle. Le St. Alban Tor est connu localement sous le nom de « Dalbedoor ». Il a été construit vers 1400 pour protéger la ville en pleine expansion. Ses lourdes portes en bois et son imposante herse, encore visibles aujourd’hui, témoignent d’une époque où ce type de fortification était vital pour la défense.
À quelques pas au-delà du charme médiéval du St. Alban Tor, vous vous retrouverez à flâner au cœur du St. Alban Tal. Ce quartier est affectueusement surnommé la « Petite Venise de Bâle ». Ici, le doux murmure du St. Alban-Teich, un canal vieux de plusieurs siècles, vous accompagne pendant que vous longez des maisons à colombages et des façades couvertes de lierre. Ce canal alimentait autrefois les moulins qui ont fait de Bâle un centre de la fabrication de papier et de l’imprimerie à la Renaissance. En vous promenant, vous remarquerez comment l’ancien et le moderne coexistent en parfaite harmonie.
Après avoir exploré le charmant St. Alban Tal, une marche tranquille de 15 minutes à travers les rues historiques de Bâle vous conduit à la Haus zum Kirschgarten, une dépendance du Musée historique de Bâle. Cette élégante demeure a été construite entre 1775 et 1780 pour le fabricant de rubans de soie Johann Rudolf Burckhardt. À l’intérieur, vous trouverez des pièces d’époque méticuleusement restaurées, présentant du mobilier d’origine, de la porcelaine et des jouets illustrant le mode de vie de l’époque. Vous y découvrirez également des collections spéciales, notamment les collections de montres et horloges Nathan-Rupp et Dr. Eugen Gschwind.
Une promenade de 12 minutes vous mènera à votre prochaine destination :
le Musée d’Art Contemporain de Bâle (Kunstmuseum Basel | Gegenwart). Ce lieu ?
Il n’est pas là pour flatter votre nostalgie ni vous montrer une énième
peinture à l’huile de fruits dans un bol. Non, ce joyau contemporain de Bâle
parle de ce qui se passe maintenant. Installé dans une ancienne papeterie du
XIXe siècle (un détail poétique si vous venez du Musée du Papier), c’est ici
que les idées sont sculptées, filmées et parfois même hurlées sur des murs
blancs minimalistes. Une fois à l’intérieur, ne soyez pas surpris si vous
croisez votre reflet dans une boîte lumineuse de Jeff Wall ou si vous vous
retrouvez un peu trop proche d’une œuvre de Bruce Nauman, à vous demander si
elle vous juge en retour.
Mais rassurez-vous, ce n’est pas que tension et remise en question
existentielle. Le musée sait aussi offrir un peu de répit. Il y a un petit café
intelligent où vous pouvez siroter un café tout en écoutant d’intéressantes
discussions philosophiques entre étudiants en art et locaux. Donc, si vous cherchiez
de l’art qui pique, provoque et peut-être vous regarde de travers, c’est ici
qu’il faut être. Et soyons honnêtes : qui ne voudrait pas dire qu’il a arpenté
les couloirs du premier musée d’Europe dédié exclusivement à l’art contemporain
?
Le jour 2 à Bâle prend des allures de véritable marathon muséal. Et quoi
de mieux pour poursuivre cette odyssée culturelle qu’une visite au Muséum
d’Histoire Naturelle de Bâle ? Ce musée, fondé en 1821, abrite une
impressionnante collection de plus de 11 millions d’objets. Oui, 11 millions de
spécimens dans des domaines aussi variés que la zoologie, l’entomologie, la
minéralogie, l’anthropologie, l’ostéologie et la paléontologie. Considérez-le
comme une archive du vivant.
L’une des pièces les plus célèbres du musée est la momie d’Anna Catharina
Bischoff, découverte en 1975 lors de fouilles dans la Barfüsserkirche de Bâle.
Si cela vous intrigue, sachez que le musée est ouvert du mardi au dimanche, de
10h à 17h, et fermé le lundi.
Après une journée bien remplie à sauter de musée en musée, votre soirée
au Theater Basel promet un final culturel captivant. C’est un pôle vibrant où
opéra, ballet et théâtre prennent vie sur trois scènes distinctes.
Mais voici ce qui rend l’expérience encore plus riche : le théâtre rencontre la
gastronomie. Sous le toit suspendu emblématique du bâtiment construit en 1975,
vous trouverez un ensemble de bars élégants qui ouvrent une heure avant les
représentations. Le café du théâtre, lui, est ouvert toute la journée. Imaginez
« théâtre et thé » ou « scène et assiette ». La cuisine met à l’honneur les
produits locaux et de saison.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le Theater Basel propose des visites
sensorielles guidées qui sollicitent tous vos sens, du toucher des costumes à
l’écoute des sons de l’atelier de menuiserie. Des visites guidées privées sont
également proposées pour les groupes, avec possibilité de combiner l’expérience
des coulisses avec les délices culinaires du café du théâtre.
Le troisième jour à Bâle commence à la Kunsthalle Basel, le lieu
artistique le plus branché de la ville, où la créativité contemporaine
s’exprime librement. Depuis 1872, la Kunsthalle est l’endroit incontournable
pour les expositions audacieuses qui vous font réfléchir, vous questionner, et
parfois même vous gratter la tête. C’est facile à trouver, mais facile aussi de
s’y perdre. Les galeries sont spacieuses, aérées et chargées d’ambiance. Que
vous soyez accro à l’art ou simplement à la recherche de quelques « waouh », la
Kunsthalle Basel éveillera votre curiosité.
Envie d’élégance ? Réservez une visite privée avec un conservateur expert qui
vous révèlera tous les secrets des coulisses — le traitement VIP que vous
méritez. C’est comme avoir les infos d’initiés d’une soirée exclusive. Et après
avoir absorbé toute cette créativité, rendez-vous dans leur café chic.
À quelques pas de la Kunsthalle Basel vous attend le S AM Swiss
Architecture Museum. Fondé en 1984, il s’agit de la principale institution
suisse dédiée à l’architecture contemporaine. Le musée est installé dans le
bâtiment historique de la Kunsthalle Basel. Il propose un programme tournant
d’expositions temporaires explorant les subtilités de l’architecture et de
l’urbanisme.
Le S AM est l’endroit où le béton rencontre le concept, et où même les
non-architectes commencent soudainement à désigner les bâtiments d’un air
concentré comme s’ils étaient sur une scène TED. Si vous aimez votre culture
avec une touche d’exclusivité, alors réservez une visite guidée privée. Ici,
pas de place au hasard : on plonge directement dans le « pourquoi » derrière
chaque ligne, puits de lumière et plan labyrinthique.
À quelques pas du Musée d’Architecture, la Fontaine Tinguely témoigne de l’amour de la ville pour l’art sous toutes ses formes. Cette fontaine a été créée entre 1975 et 1977 par l’artiste suisse Jean Tinguely. Elle occupe l’emplacement exact de l’ancien théâtre municipal. Tinguely, célèbre pour ses sculptures cinétiques, a transformé cet espace en une scène où dix figures mécaniques se livrent à un ballet aquatique. Chaque figure possède son propre caractère et sa propre chorégraphie, du pétillant « dr Spritzer » au réfléchi « dr Theaterkopf ». Propulsées par des moteurs basse tension, ces sculptures de fer interagissent entre elles et avec l’eau.
Il est temps de s’élever à la fois spirituellement et architecturalement
en visitant la majestueuse Offene Kirche Elisabethen. À quelques pas seulement,
cette merveille néo-gothique incarne l’histoire et la grandeur architecturale
de Bâle. Avec sa flèche de 72 mètres de haut et son décor en pierre ciselée,
l’église offre un sanctuaire paisible au cœur du tumulte urbain.
Mais l’Elisabethenkirche n’est pas qu’un plaisir pour les yeux : elle ravit
aussi les papilles. Nichés à l’intérieur et autour de ses murs sacrés se
trouvent quelques-uns des meilleurs restaurants de Bâle. Parfait pour déjeuner
avant une visite guidée de l’église.
Il est temps d’échanger les flèches gothiques contre des canopées
verdoyantes pour une aventure botanique !
À seulement 10 minutes à pied se trouve le Jardin botanique de l’Université de
Bâle, un oasis de verdure qui prospère depuis 1589. C’est l’un des plus anciens
jardins botaniques du monde. Il abrite plus de 7 500 espèces végétales issues
d’habitats variés à travers le monde. Flânez dans ses espaces extérieurs
méticuleusement aménagés et explorez ses quatre serres distinctes : la serre tropicale,
la serre Victoria, la serre des succulentes et la serre froide. Chaque serre
constitue un microcosme unique.
Pour une immersion plus poussée, le jardin propose des visites guidées privées.
Ces visites à thème, d’environ une heure, peuvent être personnalisées selon vos
intérêts et sont disponibles en plusieurs langues sur demande.
Besoin d’un peu plus de thérapie verte ? Direction l’un des plaisirs les
plus méconnus de la ville : le St. Johanns-Park. S’étendant sur 24 000 m² le
long du Rhin, ce parc est le jardin collectif de la ville. C’est là que les
habitants bronzent, que les amoureux pique-niquent, que les enfants grimpent
sur des toboggans en forme de cochons ou de canards, et que personne ne regarde
sa montre.
Mais attention, le St. Johanns-Park n’est pas qu’un lieu pour se prélasser (à
moins que ce ne soit votre truc, auquel cas — foncez). Vous y trouverez un
pavillon moderne connu sous le nom de myyDing (baseldytsch pour « ma chose »)
servant de savoureux cafés, bières artisanales, limonades et encas légers.
Klybeckquai est le quartier animé en bord de Rhin où le côté branché de
Bâle s’éveille pleinement à la nuit tombée. Si vous pensiez que le charme de
Bâle se limitait aux musées et aux rues historiques, détrompez-vous.
Imaginez des lieux artistiques décalés côtoyant des bars animés et des
restaurants innovants. Et tout cela niché le long du doux courant du Rhin. Pour
dîner, vous pourriez savourer un repas soigné à bord du Gannet, un ancien
bateau-phare transformé en salle à manger et en lieu culturel. N’oubliez pas de
prendre le temps d’admirer les œuvres de street art qui habillent les murs
industriels autour de vous. Alors, lacez vos chaussures, ouvrez l’appétit —
pour la cuisine et pour l’ambiance.
Un trajet de 15 minutes depuis Klybeckquai vous mènera à un lieu
audacieux qui redéfinit ce que peut être un musée d’art. Cette galerie mêle
ambiance urbaine brute et design moderne épuré. Imaginez d’immenses tours
lumineuses prismatiques inondant les salles de lumière naturelle.
La Kunsthaus Baselland est reconnue pour soutenir les jeunes talents bâlois,
notamment à travers son exposition phare « Next Generation ». Cette vitrine
annuelle vous offre un accès privilégié aux artistes les plus prometteurs
diplômés de l’Académie des Beaux-Arts et de Design de Bâle. Si vous voulez savoir
ce que l’avenir de l’art vous réserve, c’est ici qu’il faut aller.
Voici la manière parfaite de clore votre journée à Bâle. Clarastrasse,
c’est là où la vie citadine moderne côtoie le charme local. Pour vivre Bâle
pleinement, imaginez-vous déambulant entre boutiques indépendantes, cafés
excentriques et une ambiance qui reste à la fois détendue et vibrante.
Commencez votre 4e jour à Bâle en visitant l’un des principaux musées
ethnographiques d’Europe. Il abrite une collection de plus de 300 000 objets
provenant de régions diverses, notamment d’Europe, d’Afrique, des Amériques,
d’Asie et d’Océanie. Pensez-y comme à un tour du monde en première classe.
Envie de rehausser l’expérience ? Participez à l’une de leurs visites guidées
du dimanche à 11h. Pour les amateurs de luxe (on vous voit, connaisseurs
culturels), des visites privées sont disponibles sur demande. Imaginez un accès
VIP à certaines des histoires les plus fascinantes du monde. Alors allez-y,
commencez votre journée par une dose d’adrénaline culturelle. Qui a dit que les
matins devaient être ennuyeux ?
Après vous être immergé dans les cultures du monde, faites une promenade
tranquille de 5 minutes pour découvrir l’un des secrets les mieux gardés de
Bâle : la cour du Staatsarchiv Basel-Stadt. Les archives de l’État sont bien
plus qu’un dépôt de documents historiques ; elles témoignent du patrimoine de
Bâle.
Le Staatsarchiv est le premier bâtiment d’archives construit à cet effet en
Suisse. Il a été érigé entre 1898 et 1899, dans un style mêlant néogothique et
néorenaissance par les architectes Eduard Vischer et Eduard Fueter. À la fin
des années 1990, il a fait l’objet d’une rénovation soignée, incluant une
installation artistique du conceptuel suisse Rémy Zaugg. Son œuvre, « Ein
Zugang zum Staatsarchiv », comprend 14 dalles de béton incrustées de mots en
acier inoxydable.
Marchez encore 5 minutes pour apercevoir la majestueuse Leonhardskirche, perchée à 17 mètres au-dessus de Barfüsserplatz. Ce chef-d’œuvre gothique a été consacré en 1118. À l’origine basilique romane, elle abrite aujourd’hui l’Église réformée française de Bâle et conjugue des éléments romans, gothiques et gothiques tardifs. La crypte, datant d’environ 1080, est la partie la plus ancienne, ornée de fresques médiévales et de sépultures. Le tremblement de terre dévastateur de 1356 a conduit à une reconstruction gothique, intégrant un chœur à toit plat, les chapelles de Marie et de Saint-Théobald, ainsi qu’un clocher. En 1521, la transformation en église-halle gothique à trois nefs était achevée.
Après une matinée empreinte de recueillement, il est temps de réinjecter un peu d’énergie et de suivre le bourdonnement de la ville jusqu’à la Freie Strasse. Il s’agit de la promenade la plus étincelante de Bâle, une sorte de passerelle commerciale à travers le temps. Ce boulevard est l’artère principale de la ville depuis l’époque romaine, même si aujourd’hui on y vend du Louis Vuitton plutôt que des toges. Ici, vous pouvez vous perdre dans une jungle luxueuse de boutiques haut de gamme et de grandes marques internationales. Cartier vous attire d’un coin, tandis qu’une boutique de maroquinerie suisse artisanale vous séduit depuis l’autre.
Promenez-vous tranquillement cinq minutes au nord-ouest de la Freie
Strasse et voilà, vous avez quitté le boulevard animé pour entrer dans ce qui
ressemble à un diorama vivant d’élégance d’un autre temps. Heuberg est l’une
des plus anciennes et pittoresques rues résidentielles de la ville. Pavée de
galets, bordée de maisons pastel qui semblent sorties d’un film, c’est un lieu
fait pour les amateurs de subtilité.
Ce n’est pas l’endroit pour du shopping effréné ou des perches à selfies. C’est
l’endroit pour savourer le romantisme discret d’une ruelle étroite, le fer
forgé d’un balcon, le calme mystérieux d’une rue où le passé ne dort jamais
tout à fait.
Envie d’une pause en milieu d’après-midi ? Quelques charmants recoins vous
permettent de siroter un espresso, grignoter une pâtisserie feuilletée et faire
semblant d’habiter ici (ne vous inquiétez pas — votre secret est bien gardé).
Et pour l’observation tranquille des passants, c’est l’endroit rêvé.
Aujourd’hui, on saute de rue en rue. À la bâloise ! Enfilez vos chaussures de marche chic et confortables, prenez un café à emporter (vous ne manquerez pas de cafés charmants ici). Prochaine étape : Nadelberg. Traduction : « colline de l’aiguille ». Et ce n’est pas qu’un nom, c’est un personnage. Avec sa pente élégante s’élevant au-dessus de l’ancienne vallée du Birsig, cette rue a autrefois abrité la bourgeoisie bâloise. Imaginez des escaliers Renaissance, des façades baroques et un calme digne des vieilles fortunes. Toute la rue donne l’impression de parcourir un livre d’architecture grandeur nature. Et pourtant, elle est bien réelle.
Après une journée à explorer les charmantes rues de Bâle, quoi de mieux
pour se détendre qu’une visite au célèbre Zoo de Bâle ? Connu sous le nom de «
Zolli » par les locaux, ce jardin zoologique a été fondé en 1874 et c’est le
plus ancien de Suisse. Il accueille plus de 500 espèces animales provenant des
sept continents. Des lions majestueux aux singes espiègles, en passant par des
oiseaux exotiques et des espèces aquatiques, le zoo vous offre une immersion
dans le royaume animal.
Mais voici la touche de luxe. Ne vous contentez pas de visiter — vivez-le.
Réservez une visite guidée privée et plongez dans des thèmes comme « Manger et
être mangé » (à la fois sauvage et éducatif), « Sens fascinants dans le règne
animal » (spoiler : les hiboux, c’est de la vision nocturne high-tech) ou
l’inattendu mais passionnant « L’homosexualité dans le règne animal » (car la
nature, elle aussi, est fabuleusement diverse). Vous pouvez même demander une
visite personnalisée selon votre animal préféré. Les visites ont lieu tous les
jours de 8h à 20h, durent au moins une heure et sont disponibles en plusieurs
langues.
Après une journée de pavés et une visite nocturne du zoo, il est temps d’enfiler votre tenue de soirée et de laisser les projecteurs vous trouver au Musical Theater Basel. Ce théâtre est le joyau de la scène bâloise. Avec une capacité de 1 557 places, chaque siège offre une vue dégagée sur la scène. La saison 2025–2026 promet une programmation qui ferait rougir Broadway. De l’élégance intemporelle d’Elisabeth – Das Musical aux performances électrisantes d’artistes internationaux comme Rainhard Fendrich et Chris de Burgh, il y en a pour tous les goûts. Et ce n’est pas que des comédies musicales : le ballet entre également en scène.
Nous y voilà, jour 5. Le grand final. Et quoi de mieux pour commencer
qu’un lieu qui repousse littéralement les frontières et vous rappelle que vous
êtes au cœur battant de l’Europe ?
Le Dreiländereck est le seul endroit au monde où la Suisse, la France et
l’Allemagne se rejoignent avec autant d’harmonie géographique. Ce point de
rencontre est marqué par une sculpture métallique inclinée vers le Rhin, comme
si elle vous montrait la direction de votre prochaine aventure. Ce n’est pas
juste un spot photo, c’est une métaphore grandeur nature. Trois nations, un
seul lieu, zéro frontière. Vous n’êtes plus seulement à Bâle, vous êtes en mode
triple passeport. Et si vous avez envie de vous faire plaisir, des visites
guidées à pied ou à vélo sont disponibles et serpentent entre les trois pays.
En quittant le Dreiländereck, prenez la ligne 8 du tramway à
Kleinhüningen et laissez-vous glisser jusqu’au cœur de la vieille ville de
Bâle. Environ 20 minutes plus tard, vous voilà devant l’un des joyaux médiévaux
les plus impressionnants de la ville : le Spalentor.
Le Spalentor est la diva médiévale de Bâle. Cette porte du XIVe siècle exhibe
fièrement ses tourelles, ses sculptures et plus de caractère que bien des
châteaux. C’est l’une des trois portes encore debout de l’ancienne enceinte
fortifiée. Vous reconnaîtrez sa tour centrale majestueuse flanquée de deux
tours rondes comme une reine en armure escortée par ses chevaliers. Levez les
yeux : une Vierge à l’Enfant y est finement sculptée, entourée de prophètes.
Typiquement bâlois : un style gothique percutant avec une touche divine.
En quittant l’emblématique Spalentor, une courte promenade vous mènera
au Musée de la pharmacie de l’Université de Bâle, niché dans la charmante Haus
Zum Vorderen Sessel. Ce lieu est une machine à remonter le temps pour tous ceux
que la rencontre entre science et guérison fascine. Fondé en 1924, il abrite
l’une des plus impressionnantes collections mondiales consacrées à l’histoire
de la pharmacie. Un véritable laissez-passer dans les coulisses de siècles de
secrets médicinaux.
Vous pourrez y déambuler à travers des reconstitutions d’officines des XVe au
XIXe siècles, avec leurs meubles d’origine et leurs pots en céramique contenant
d’anciens remèdes. À ne pas manquer : un laboratoire d’alchimiste entièrement
équipé qui semble tout droit sorti du repaire d’un sorcier. Bonus : le bâtiment
a accueilli des esprits brillants comme Érasme de Rotterdam et Paracelse.
Après une bouchée rapide — ou peut-être juste une collation ici — une
marche de 15 minutes vous mènera vers les grands espaces du Schützenmattpark,
l’un des espaces verts les plus chéris de Bâle. Ce parc de cinq hectares est un
savant mélange d’histoire, de loisirs et d’art. À l’origine champ de tir du XVe
siècle, il fut transformé en 1900 en premier parc public de Bâle.
Les familles y trouveront une multitude d’activités pour occuper les enfants.
Le parc propose plusieurs aires de jeux, dont un château en bois, des
balançoires, des toboggans et des bacs à sable. Et ce lieu séduira aussi les
amateurs d’art. Les sculptures du parc, telles que « L’otarie » de Louis Léon
Weber et « Mère et enfant » de Georges Salendre, ajoutent une touche artistique
au paysage.
Après avoir profité du calme feuillu du Schützenmattpark, laissez la
brise de l’après-midi vous porter vers l’un des trésors les plus discrets de
Bâle. Les berges du Rhin à St. Johann sont le secret le mieux gardé de la ville
pour se détendre comme un local. Oubliez les promenades bien rangées et les
cafés design : St. Johann, c’est l’endroit où la jeunesse cool vient se
prélasser, pique-niquer, et tremper les pieds dans l’eau en toute insouciance.
Ici aussi, l’art est présent sous forme de fresques colorées sur les vieux murs
industriels. Et si vous voulez approfondir votre visite, vous pouvez réserver
une promenade guidée avec des historiens ou artistes locaux qui vous
dévoileront les symboles cachés, les œuvres de rue pleines de récits et
l’ancien poste de douane qui marquait autrefois la frontière suisse, avant la
libre circulation. C’est décontracté, culturel, et bourré d’âme.
Depuis le Musée de la pharmacie et ses flacons et potions, comptez
environ 15 minutes en tram (selon la ligne) pour atteindre l’un des lieux les
plus fascinants de Bâle : le Campus Novartis. Avant de penser qu’il s’agit d’un
siège social de plus avec des labos et des badges, laissez-moi vous arrêter
tout de suite. Ce campus n’a rien d’ordinaire. C’est là où la science rencontre
la sculpture.
Le Campus Novartis, c’est un TED Talk version urbanisme : audacieux,
visionnaire, et remarquablement bien conçu. Le site est certes le siège mondial
du géant pharmaceutique, mais c’est aussi un joyau architectural et un
véritable musée d’art contemporain à ciel ouvert. Imaginez un lieu où les
bâtiments ont été dessinés par des légendes comme Frank Gehry, Herzog & de
Meuron ou Tadao Ando. Entre ces chefs-d’œuvre se nichent des installations
artistiques qui vous feront vous arrêter net.
Et il ne s’agit pas de sculptures passives. Vous découvrirez des jeux de
lumière interactifs, des installations conceptuelles et même des œuvres
cinétiques — un véritable terrain de jeu sensoriel. À noter cependant : le
Campus Novartis est un site de travail actif et l’accès du public est limité.
Des visites privées peuvent être organisées sur demande.
Après des jours de musées, de parcs, d’églises et d’art, on termine là
où tout a commencé : Mittlere Brücke.
Tenez-vous ici alors que le soleil plonge dans le Rhin, peignant le ciel de
roses et d’ors aquarellés. Le fleuve coule lentement sous vos pieds, comme vous
avez glissé à travers cette ville. D’un côté, les flèches majestueuses de
Grossbasel dressent une silhouette digne d’un conte. De l’autre, Kleinbasel
scintille avec ses terrasses, ses bars au bord de l’eau et les bavardages doux
des locaux profitant de leur apéro du soir.
Vous avez flâné dans les cloîtres et peut-être même croisé un perroquet au milieu d’un zoo suisse. Mais devinez quoi ? Bâle n’en a pas encore fini avec vous. Si vous avez encore un peu d’énergie dans vos baskets, voici une liste de lieux qui n’ont pas été inclus dans la visite principale, mais méritent sans aucun doute un rôle de premier plan dans votre aventure bâloise.
Bâle est une ville difficile à quitter. Mais si l’on vous disait qu’à moins d’une ou deux heures, vous pourriez trinquer avec un verre de vin en France ou virevolter dans des villages suisses médiévaux dignes d’une peinture ? Il est temps de prendre la route et de transformer un simple trajet en train en une escapade inoubliable.
Si vous pensez qu’un voyage avec des petits signifie se contenter de balançoires et de goûters, détrompez-vous. Bâle regorge de lieux interactifs, colorés et carrément fun qui feront briller les yeux de vos enfants — et vous offriront même quelques plaisirs d’adulte en bonus.
Vous pensiez que Bâle n’était faite que de galeries d’art et de ruelles historiques ? Détrompez-vous. Derrière son élégance culturelle se cache un véritable paradis pour golfeurs, sans avoir à quitter la ville pour travailler votre swing. Alors, sortez votre polo et suivez-nous sur le green.
Soyons honnêtes : Bâle n’a peut-être pas d’hippodrome façon Kentucky Derby, mais ne vous y trompez pas. Ce que la ville n’a pas en ovales galopants, elle le compense par une classe équestre qui vous fera dire « Whoa ».
Bâle n’est peut-être pas la Napa Valley de la Suisse, mais côté vigne, elle ne joue pas les figurantes. Voici une sélection des meilleurs domaines viticoles à explorer autour de la ville.
Bâle sait séduire les critiques gastronomiques. Oui, il y a des étoiles Michelin, du foie gras et de l’écume de truffe. Mais ne vous méprenez pas : ici, on nourrit tout le monde.
Quand le soleil se couche derrière les flèches des églises et que les musées commencent à scintiller, Bâle se transforme. La scène nocturne s’éveille avec intensité. Voici votre guide pour boire comme un local dans les meilleurs bars de la ville.
Soyons honnêtes : aucune grande histoire n’a jamais commencé avec une salade. Mais offrez un cappuccino et un croissant croustillant dans un café baigné de soleil à Bâle, et soudain, vous avez un vrai moment. Alors prenez votre tote bag, réveillez votre âme d’artiste et partons siroter dans les meilleurs cafés de la ville.
Si Bâle était un film, le printemps et le début de l’été seraient son
heure dorée. Imaginez Gatsby le Magnifique croisant La La Land. Comme l’a dit
Fitzgerald : « Ainsi nous avançons, barques contre le courant, ramenés sans
cesse vers le passé ». Mais ici, au printemps à Bâle, vous glissez avec le
courant, baigné de soleil, les tulipes en fleurs et le Rhin scintillant comme
éclairé par les meilleurs éclairagistes d’Hollywood.
Les musées se remplissent d’un souffle nouveau, avec des expositions spéciales
qui donnent même aux amateurs d’art les plus occasionnels l’envie d’enfiler un
béret. Et les terrasses au bord du Rhin ? Ah, les terrasses ! Elles se
remplissent vite de gens sirotant des cocktails qui ressemblent à de petites
vacances en verre. Le temps est juste assez doux pour ranger les gros manteaux
tout en restant frais et vivifiant. C’est le moment parfait pour flâner dans
les quartiers charmants de Bâle sans ressembler à un candidat d’émission de
survie.
L’hiver à Bâle a son propre charme douillet, bien sûr — chocolat chaud et
chaussettes en laine — mais si vous visez ces moments dorés parfaits sur la
Mittlere Brücke ou les après-midis tranquilles dans les jardins botaniques sans
claquer des dents, le printemps est votre meilleure option.
Alors, incarnez votre Gatsby intérieur (sans la fin tragique) et plongez dans
le chaos printanier de Bâle. Les fêtes n’ont peut-être pas de flappers ni de
pyramides de champagne, mais avec un temps doux et juste ce qu’il faut de
monde, c’est le mélange parfait de style, de confort et d’une touche de magie.