Voici le chemin de fer à crémaillère du Pilatus, là où la gravité va pleurer dans un coin. Ce n’est pas le petit tchou-tchou habituel sur des rails. Non, c’est le Beyoncé des trains de montagne.
Commençons par le titre : le chemin de fer à crémaillère le plus raide du monde. Pas “plutôt raide”. Pas “plus raide que votre randonnée du matin”. Le plus raide de la planète. On parle ici d’une pente maximale de 48 %. Autant dire, en langage ferroviaire, presque à la verticale.
L’histoire commence en 1889, lorsque l’ingénieur suisse Eduard Locher contemple les pentes quasi verticales du Pilatus et y voit un défi digne d’être relevé. La plupart auraient dit : « Impossible ». Locher a dit : « Construisons un train ». Mais pas n’importe quel train : un modèle doté d’un système révolutionnaire de crémaillère horizontale, conçu pour s’agripper à la montagne comme si sa vie en dépendait. Résultat : une voie ferrée qui défie les attentes, la gravité et pratiquement toutes les règles établies.
À l’origine, elle fonctionnait à la vapeur, mais la ligne a été électrifiée en 1937. Aujourd’hui encore, elle transporte les voyageurs d’Alpnachstad jusqu’au Pilatus Kulm avec élégance, charme et un panorama à couper le souffle. C’est un voyage court mais inoubliable : environ 30 minutes pour parcourir 4,6 km de voie, serpentant à travers prairies alpines, parois rocheuses abruptes et panoramas caressés par les nuages, qui vous donneront forcément envie de vous arrêter pour un selfie.
Alors que d’autres trains parcourent des centaines de kilomètres ou passent la nuit à glisser à travers de paisibles villes frontalières, le chemin de fer à crémaillère du Pilatus adopte une autre approche. Il ne va pas loin. Il ne circule pas la nuit. Mais ce qu’il fait, c’est grimper. En un peu moins de 4,6 km, ce prodige mécanique bondit (enfin… grimpe) du calme du bord du lac jusqu’au théâtre spectaculaire des nuages.
Que la montée commence ! À 435 mètres d’altitude, ce village se repose presque au niveau de la mer, comparé à ce qui vous attend. Ce paisible village au bord du lac est le point de départ du chemin de fer du Pilatus. Au pied de la montagne, le train prend le relais. Tout ce dont vous avez besoin maintenant, c’est d’une place à bord du petit train rouge prêt à affronter une très grande montagne.
À mi-hauteur de la montagne et à mi-chemin du ciel, le train traverse Ämsigen, autrefois le point de croisement pratique pour deux locomotives à vapeur sur la voie unique. À environ 1 350 mètres, vous êtes officiellement au-dessus de la limite des arbres et en pleine carte postale vivante. Bien que les trains modernes ne s’y arrêtent plus, cet ancien point de rencontre est entouré de falaises abruptes, de prairies alpines et de forêts de pins qui laissent peu à peu place à la roche nue et au ciel ouvert.
Bienvenue au sommet. Le Pilatus Kulm, perché fièrement à 2 073 mètres, est l’endroit où l’altitude rencontre l’attitude. Cette station sommitale est une véritable légende. Par temps clair, vous pourrez apercevoir depuis ses plateformes d’observation pas moins de 73 sommets alpins, sans oublier la vue imprenable sur le lac des Quatre-Cantons qui s’étend très loin en contrebas. On y trouve un hôtel, des restaurants, des sentiers de randonnée et une bonne dose d’air pur de montagne pour balayer toutes les pensées citadines.
Le « Golden Round Trip » n’est pas un simple circuit touristique. C’est un voyage parfaitement orchestré qui met en scène le meilleur de la Suisse : vues sur le lac, sommets vertigineux, téléphériques et charme alpin réunis en une aventure fluide. Et au cœur de tout cela, trône le chemin de fer à crémaillère du Pilatus. Après une croisière paisible sur le lac des Quatre-Cantons, la montée en train à crémaillère passe à la vitesse supérieure. C’est la partie la plus spectaculaire du parcours, offrant des panoramas à couper le souffle et une belle dose de fierté pour l’ingénierie suisse. Depuis le sommet, vous redescendrez en télécabine et téléphérique jusqu’à Kriens, avant de revenir à Lucerne en bus.
Aucune liste des trains à crémaillère suisses ne serait complète sans rendre hommage à celui qui a tout commencé. Le chemin de fer à crémaillère du Rigi, inauguré en 1871, n’est pas seulement historique : c’est une véritable icône. Première ligne de chemin de fer de montagne en Europe, elle a ouvert la voie (ou plutôt posé les rails) à toutes les ascensions alpines pittoresques qui ont suivi.
Le train grimpe de Vitznau jusqu’au Rigi Kulm, à 1 798 mètres d’altitude. Cette ligne légendaire ne revendique peut-être pas la pente la plus raide, mais elle offre quelque chose d’aussi impressionnant : des vues intemporelles sur le lac des Quatre-Cantons, une ascension plus douce et élégante, et une place de choix au berceau des voyages ferroviaires de montagne. En chemin, on traverse des prairies fleuries et l’on croise des vaches qui semblent tout droit sorties d’une publicité pour le lait. Le trajet est court et agréable, environ 30 minutes, mais il regorge de paysages alpins.
Le chemin de fer à crémaillère du Rigi a un droit ultime à la fierté : il fut le premier. Ce pionnier du XIXᵉ siècle a déclenché la passion européenne pour l’ascension des montagnes en train. Le trajet de Vitznau à Rigi Kulm couvre un peu moins de 7 kilomètres, mais ne vous y trompez pas : ici, il ne s’agit pas de distance, mais d’héritage et de paysages lacustres.
Le voyage commence à 439 mètres d’altitude. Vitznau est, en quelque sorte, le tapis rouge menant au mont Rigi. Paisible, au bord du lac et résolument photogénique, c’est ici que le train rencontre la montagne avec une poignée de main ferme (et élégante). C’est également ici que le système à crémaillère ingénieux de Niklaus Riggenbach a cliqueté pour la première fois, à une époque où l’idée de monter en train jusqu’à une montagne ressemblait à un rebondissement de scénario. Aujourd’hui, des trains d’époque partent encore d’ici, avec tout leur charme et sans aucun drame.
Pas besoin ici de virages serrés ni de pentes à faire bondir d’adrénaline. Les trains glissent le long de Staffelhöhe, Kaltbad et de quelques arrêts que l’on manque d’un battement de cils, tandis que les fenêtres offrent, d’un côté, le lac des Quatre-Cantons et, de l’autre, les Alpes suisses qui se donnent en spectacle. Ce trajet est à parts égales un documentaire sur la nature et un luxe vintage.
Sommet du trajet, et sommet du monde. Le Rigi Kulm trône fièrement à 1 798 mètres, avec des panoramas qui mériteraient une ovation debout. Par beau temps (et la plupart des jours le sont), on peut apercevoir 13 lacs, les Alpes bernoises et même la Forêt-Noire saluant depuis l’Allemagne. C’est le genre d’endroit où le temps ralentit, où l’on tombe la veste et où même les nuages restent dans les parages juste pour admirer la vue.
Le « Royal Round Trip » commence par le majestueux chemin de fer à crémaillère du Rigi, accompagné par une troupe fidèle de ferries, de téléphériques et, oui, d’autobus qui savent comment offrir une sortie panoramique.
En résumé : on démarre à Lucerne, là où le lac rencontre la légende. De là, on embarque sur un bateau à vapeur du lac des Quatre-Cantons jusqu’à Vitznau, où le chemin de fer à crémaillère du Rigi prend le relais, en reine incontestée des ascensions. Après avoir profité des panoramas depuis le Rigi Kulm, il est temps de redescendre : téléphérique jusqu’à Weggis, une douce glissade vers la vallée qui donne l’impression de quitter le septième ciel. Et pour finir en beauté : un trajet en bus jusqu’à Lucerne.
On sait qu’une ligne ferroviaire est sérieuse lorsqu’elle grimpe à 3 089 mètres sans même transpirer. Le Gornergrat Bahn est le chemin de fer à crémaillère en plein air le plus haut de Suisse et sans doute l’acteur le plus spectaculaire des Alpes suisses.
Ce train circule depuis 1898 et incarne les extrêmes. Il fut le premier chemin de fer à crémaillère entièrement électrifié au monde et fonctionne encore aujourd’hui à l’énergie hydraulique, en véritable icône écologique. Le voyage commence à Zermatt, où les moteurs à combustion sont interdits et où l’air sent à la fois le pin et l’ambition. De là, le train monte régulièrement pendant environ 33 minutes.
Mais la véritable vedette ? Le Cervin, se dressant fièrement comme s’il avait été engagé pour servir de toile de fond personnelle au Gornergrat. À la station sommitale, un panorama exceptionnel s’offre à vous : 29 sommets de plus de 4 000 mètres, dont le massif du Mont Rose, la Dufourspitze — point culminant de la Suisse — et une vue si nette qu’elle semble filtrée.
Si les chemins de fer suisses étaient sur Instagram, le Gornergrat Bahn serait l’influenceur. Toujours en altitude, naturellement photogénique et ayant en permanence le Cervin en arrière-plan. À son altitude maximale de 3 089 mètres, ce chemin de fer à crémaillère en plein air est le plus haut d’Europe, et honnêtement ? Il le sait bien.
Bienvenue à Zermatt, où les voitures sont interdites, où l’air est assez pur pour être mis en bouteille, et où le Cervin s’invite sur toutes les photos. À 1 604 mètres d’altitude, ce chic village de montagne est votre rampe de lancement. La gare est élégante, le train est électrique (au sens propre comme au figuré) et votre ascension vers le sommet commence ici.
En grimpant, le train arrive à Riffelalp, où les prairies rencontrent la majesté des sommets. C’est ici que se trouve le luxueux Riffelalp Resort, doté de sa propre petite ligne de tramway privé. Après tout, pourquoi marcher quand on peut camper avec style ? À cette altitude, l’air est plus léger, la vue plus vaste, et le train ne fait que s’échauffer. Quant aux vaches ? Elles meuglent en suisse allemand.
Là, on passe aux choses sérieuses. Riffelberg est l’endroit où les arbres s’effacent et où la roche prend le relais. À partir d’ici, le Cervin passe du statut « d’icône lointaine » à celui de « compagnon de voyage juste derrière l’épaule ». On y trouve un restaurant, quelques sentiers de randonnée et ce moment précis où l’on réalise que son téléphone ne pourra jamais rendre justice à la vue.
Gardez bien votre appareil photo prêt. À Rotenboden, vous aurez envie de descendre pour faire un détour vers le Riffelsee, un petit lac alpin célèbre pour refléter le Cervin comme dans un miroir géant taillé à l’échelle de la montagne. La marche est courte, mais ce lieu a acquis un statut culte auprès des photographes et des romantiques.
Et voici le sommet. Le Gornergrat est l’endroit où l’altitude vous saisit et où le paysage vous coupe le souffle. Vous êtes arrivé sur l’une des meilleures plateformes panoramiques des Alpes, avec une vue plongeante sur le glacier du Gorner et 29 sommets à plus de 4 000 mètres, dont la Dufourspitze, le point culminant de la Suisse.
Le chemin de fer à crémaillère suisse (Swiss Cogwheel Railway) n’est pas seulement un moyen de passer de la vallée au sommet — c’est une ascension vers un autre monde. Chaque rotation de la crémaillère vous élève plus haut, non seulement vers les Alpes, mais aussi vers un autre rythme de vie. Ce qui demeure après le trajet, ce n’est pas une liste de sommets ou de stations, mais le souvenir de l’air pur des montagnes, de la force tranquille du paysage et du sentiment d’émerveillement partagé avec les autres voyageurs.
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