Parlons du Beyoncé des chemins de fer européens. Le Railjet d’ÖBB n’est
pas un simple tchou-tchou poussif ; c’est une harmonie à grande vitesse sur
rails d’acier. Né du génie de la compagnie ferroviaire nationale autrichienne,
ÖBB (Österreichische Bundesbahnen), le Railjet a fait ses grands débuts en
2008.
Maintenant, passons aux coulisses de cette star des rails. Au début des années
2000, ÖBB avait besoin d’une réponse rapide face à l’ICE allemand et au TGV
français. C’est là qu’entre en scène Siemens, le magicien de l’ingénierie
derrière bon nombre de perles ferroviaires européennes. Ensemble, ÖBB et
Siemens ont créé un train si élégant et rapide qu’il rend jaloux même les
salons d’aéroport. Le résultat ? Une famille de locomotives basée sur la
plateforme EuroSprinter, dotée d’un confort grande vitesse et affectueusement
baptisée Railjet.
Vitesse ? C’est fait. Le Railjet peut atteindre jusqu’à 230 km/h (soit 143 mph
pour ceux d’entre nous encore hantés par les cours de maths au lycée). Et il ne
se limite pas au sol autrichien. Ces trains franchissent les frontières,
reliant Wien à des villes comme München, Zürich, Budapest et même Venezia.
Parce que pourquoi se contenter de schnitzel quand on peut avoir du chocolat
suisse aussi ?
Que vous franchissiez les frontières à 230 km/h ou que vous sautiez simplement de ville en ville avec un café à la main, ce bijou rouge vif garantit que le trajet ne sera jamais seulement une question de destination. Qu’est-ce qui distingue vraiment le Railjet ? Sa façon de s’adapter à chaque type de voyageur. Des bambins rieurs aux cadres en costume-cravate, il y a un compartiment qui semble avoir été conçu juste pour vous.
Commençons par l’épine dorsale du Railjet : la Classe Économique. Mais ne vous fiez pas au nom, ce n’est pas la classe bétail de vos cauchemars. Imaginez des sièges modernes, des voitures climatisées et des porte-bagages spacieux qui font réellement de la place pour cette paire de chaussures de randonnée en plus. Vous voulez recharger votre téléphone ? Il y a une prise par paire de sièges.
Passez à la Première Classe et la vie devient soudainement… plus spacieuse. Plus d’espace pour les jambes, des sièges plus larges et moins de monde. C’est l’équivalent ferroviaire de la section VIP de votre café préféré. Votre siège est réglable, votre ordinateur portable a sa propre prise et vos genoux ? Ils ne rencontreront plus jamais le dossier du siège devant vous. Vous avez toujours accès à la voiture-restaurant, mais voici le petit plus : le service à votre place. Eh oui, vous vous installez pendant que l’on vous apporte mets et boissons de la voiture-bistrot comme si vous étiez une petite royauté.
Nous entrons maintenant dans le royaume de la Classe Affaires, où les sièges sont si spacieux qu’ils en rougiraient presque de confiance. Pour seulement 15 € de plus que la Première Classe, vous accédez à un nouveau monde d’indulgence ferroviaire. On parle de sièges en cuir, de réglages personnalisables et de plus d’espace pour les jambes qu’un stage de yoga. Besoin de travailler ? Il y a une prise à chaque siège, le Wi-Fi, des tables rabattables et une atmosphère calme et studieuse. Mais la Classe Affaires, ce n’est pas que du travail : on vous y accueille avec une boisson de bienvenue. Et le meilleur ? Les réservations de sièges sont incluses, donc aucun risque de rester debout avec votre billet en main, à vous demander quelle place près de la fenêtre est la vôtre.
Peu importe votre classe, tout le monde est invité à dîner dans la voiture-restaurant du Railjet. C’est un havre douillet de 14 places avec service à table, vaisselle en porcelaine blanche, vraie bière et vin. Vous pouvez y grignoter et retourner à votre siège ou vous installer pour un vrai repas. Car oui, la nourriture de train peut être bonne quand elle n’est pas servie sous plastique tristounet. Des plats chauds aux pâtisseries dignes des cafés viennois, c’est le carburant du voyage, pas une solution de secours.
Bienvenue dans la voiture 21/31, aussi connue sous le nom de Parentlandia. Voici la Zone Famille, l’espace sacré où les crayons volent, les écrans de cinéma pour enfants brillent et personne ne s’étonne quand quelqu’un entonne “Libérée, délivrée”. Elle est équipée de jeux de société et même d’un cinéma pour enfants. Un vrai coin ciné pour mini-passagers. Bruyant ? Bien sûr. Mais c’est fait pour.
Dans cette même voiture, ÖBB pense aussi aux légendes en lycra : les cyclistes. La Zone Vélo comprend un compartiment sécurisé pour les vélos et huit sièges dédiés tout près. Donc oui, vous pouvez contempler avec amour votre deux-roues pendant tout le trajet, juste pour être sûr que personne ne lui jette un regard de travers.
Besoin de silence ? Envie de faire défiler votre écran, de somnoler ou de contempler l’existence sans interruption ? Dites bonjour à la Zone Silence, disponible en 1re et 2e classe. C’est ici que le bruit vient mourir. Pas d’appels, pas de vidéos bruyantes, pas de débats sur l’endroit où dîner. Juste la paix, le calme et peut-être le léger bourdonnement d’un casque antibruit.
Certains trajets sont faits pour aller vite. D’autres pour voyager avec style. Mais parfois, on a les deux. Voici la ligne Zürich – Wien du Railjet d’ÖBB, le bijou scénique qui relie deux villes de classe mondiale en un peu moins de 8 heures et couvre 778 kilomètres – avec assez de temps pour déguster un ou deux strudels en chemin. C’est le couple de pouvoir ultime sur rails entre l’Autriche et la Suisse.
Votre voyage commence à Zürich HB, une gare si ponctuelle qu’elle cligne presque en suisse. C’est le temple central de la ponctualité. Quand le Railjet entre en gare, son extérieur rouge profond brille comme s’il savait qu’il est la star. Vous vous installez à votre place, que ce soit en Économie avec vue sur les Alpes ou en Classe Affaires avec cuir partout — et voilà, les roues tournent (métaphoriquement parlant).
Après environ une heure, vous passez par Sargans, la ville suisse où les châteaux se perchent sur des falaises comme des influenceurs dramatiques attendant leurs clichés de drone. Vous ne vous y arrêterez peut-être pas, mais croyez-nous, les fenêtres ont été conçues pour ce moment. Montagnes, prairies et apparition occasionnelle d’une vache sont au rendez-vous.
Prochaine étape : Buchs SG, votre poignée de main officielle entre la Suisse et l’Autriche. Pas de contrôle de passeport, pas de conversation gênante avec la douane, juste une glissade fluide vers le territoire ferroviaire de l’UE. Cette ville est modeste en taille mais puissante en fonction, un petit poste-frontière soigné qui murmure doucement : « Bienvenue en Autriche, chéri. »
Lorsque vous glissez vers Feldkirch, l’Autriche commence à se vanter. Ce joyau médiéval se faufile dans votre fenêtre comme s’il voulait s’incruster dans votre story Insta. La silhouette de la ville est parsemée de clochers, de bâtiments historiques et juste assez de charme pour vous donner envie de la googler plus tard.
À votre arrivée à Innsbruck, vous êtes en plein territoire tyrolien. Voici la reine des montagnes autrichiennes. Un endroit où les sommets enneigés posent dans toutes les directions et où l’architecture oscille entre impériale et chic façon chalet de ski. L’arrêt est bref, mais dramatique.
Oui, ce Salzburg-là. Berceau de Mozart, décor de La Mélodie du Bonheur et l’un des plus jolis arrêts d’Europe. Vous n’y descendrez peut-être pas, mais vos yeux, eux, oui. Même la gare a une sonorité musicale.
En roulant vers l’est, le Railjet entre à Linz, le croisement entre l’acier et l’art en Autriche, puis à St. Pölten, une ville discrètement confiante qui donne toujours l’impression d’avoir été fraîchement rangée. Ce sont les derniers numéros d’échauffement avant le grand final — et le train le sait.
Un peu moins de 8 heures après avoir quitté Zürich, vous arrivez à Wien Hauptbahnhof, où la grandeur d’antan rencontre l’audace de la ville intelligente. C’est l’endroit où l’on peut siroter un Melange dans un café baroque et le payer sans contact. Des palais et opéras au street art et hubs de startups, Wien ne réclame pas votre attention ; elle l’exige. Et grâce au Railjet, vous arrivez en plein cœur de tout cela, reposé, net, et avec votre dignité intacte.
Quand le soleil grimpe au-dessus des sommets et que la journée s’éveille à Zürich, le Railjet démarre. La ligne de jour Zürich–Budapest, ce n’est pas un « trajet » mais un véritable concert continental : 10,5 heures de glisse au bord des lacs, de crescendos alpins, d’intermèdes impériaux et d’élégance Art déco à Budapest, le tout sans bouger un doigt (ni changer de train).
Votre voyage commence à Zürich HB, la gare la plus fréquentée et la plus majestueuse de Suisse. C’est un mélange parfait de grandes halles voûtées et de centre névralgique des navetteurs. Les quais s’étendent comme les pros de la ponctualité, avec des écrans digitaux toujours fiables et des escalators aussi doux que du chocolat suisse.
Une heure après, vous glissez vers Buchs SG, la scène non officielle où la Suisse vous confie à l’Autriche via le Liechtenstein, sans que votre passeport ne bouge. Ce n’est pas juste une escale pittoresque ; c’est un seuil.
Votre première ovation autrichienne vous attend à Feldkirch, une ville où les rues médiévales jettent un œil curieux sur les fenêtres du train et où les silhouettes de châteaux parsèment l’horizon. Préparez-vous à respirer l’air alpin et à entrer dans le royaume de la majesté montagneuse. C’est bref, mais suffisant pour avoir l’impression que les Alpes s’attroupent autour du train pour vous applaudir.
Prochain arrêt : Innsbruck. C’est le moment de gloire alpin, niché dans une vallée et entouré de sommets. La gare est modeste, mais la vue est cinématographique : ligne d’horizon escarpée, architecture alpine et murmures de sports d’hiver.
Salzburg est un crescendo culturel. Le train glisse devant des tourelles de forteresse et des toits pastel. Même depuis votre siège, vous aurez l’impression qu’une bande-son pourrait éclater à tout moment.
Direction Linz, où l’innovation rencontre l’industrie. Visuellement, la ville ne cherche pas à séduire, mais elle incarne ce mélange autrichien d’art et d’acier. Dans la gare, vous ressentez l’efficacité, un peu industrielle, avant de continuer vers l’est, en troquant les pics tyroliens pour un charme de plus basse altitude.
Un arrêt rapide à St. Pölten donne au voyage une ponctuation nette avant le grand acte de Wien. Cette gare respire la modernité et l’élégance. C’est un aperçu de l’efficacité autrichienne juste avant d’entrer dans la capitale.
Entrez dans Wien Hbf, où les trains Railjet venant de Zürich et de Budapest fusionnent avant de repartir ensemble vers l’est. La gare de Wien vibre d’un calme impérial. L’arrêt est bref, mais la présence de Wien est palpable : culture du café, façades baroques et rythme métropolitain, tout cela juste derrière les murs de la gare.
Vous entrez en Hongrie à Hegyeshalom, une gare si petite qu’elle chuchote. Elle marque la frontière et le changement de systèmes. Il y a une courte pause, les contrôles douaniers ont lieu en coulisses (si jamais), et soudain, vous êtes sur le sol hongrois, avec un léger changement d’accent, de signalisation et le Danube qui se rapproche.
Ensuite, Mosonmagyaróvár, une ville modeste aux racines historiques profondes, qui vous observe depuis la fenêtre du wagon. Rien de clinquant, mais parfaite pour ce petit détail d’Europe “authentique”.
Voici Győr, la ville des rivières, qui arrive comme un intermède discret en plein voyage. Toits gothiques, bâtiments baroques et rythme de vie d’Europe centrale. Vous sentez la rivière patrimoniale à vos côtés alors que le train marque une pause, vous offrant un aperçu de l’élégance hongroise des premiers jours.
Un court saut vous emmène à Tatabánya, la ville industrielle de Hongrie. En plein territoire de navetteurs, elle est efficace et ancrée. Imaginez des quais en béton, des ouvriers qui montent et un instant d’utilité urbaine avant le glamour de Budapest.
Certains services s’arrêtent à Kelenföld, la porte suburbaine de Budapest. Calme, fonctionnelle et idéale si vous prévoyez de prendre la ligne 4 du métro, c’est une sortie parfaite si votre destination n’est pas le centre-ville. Et pour les passagers matinaux : moins de foule.
Finale à Budapest–Keleti, le grand terminus oriental. La façade de la gare s’inscrit dans le drame néoclassique avec ses arches et colonnes dignes d’un grand roman. Vous êtes à Budapest, prêt à explorer les bains thermaux, les ruines-bars, les opéras et toutes les histoires que cette ville légendaire renferme.
Oubliez le chaos confiné des terminaux d’aéroport et l’ennui des longs trajets en voiture. Montez à bord du Railjet et en un peu plus de trois heures de luxe, glissez de l’élégance urbaine de Zürich au charme montagnard d’Innsbruck. Que vous sirotiez un café suisse en Classe Affaires ou contempliez le col de l’Arlberg depuis un siège panoramique en Première Classe, chaque kilomètre semble orchestré.
Votre aventure commence à Zürich HB. Sous les arches majestueuses et des horaires digitaux plus fiables que votre réveil, le Railjet rouge et élégant arrive. Choisissez Économie, Première ou Affaires, installez-vous, prenez une collation ou un espresso et préparez-vous.
Le train file vers Sargans, une ville lacustre qui semble sculptée dans un décor de conte. Dès ici, le panorama alpin s’intensifie. Imaginez un silence parfait de carte postale, tellement parfait que vous voudriez le rejouer en boucle.
Prochaine étape : Buchs SG, qui sert officieusement de poignée de main entre la Suisse, le Liechtenstein et l’Autriche. Aucun contrôle de passeport, aucune complication. À 1h29 du départ, elle marque votre entrée en territoire tyrolien.
Bienvenue à Feldkirch, paillasson médiéval du Tyrol. Le train s’arrête juste assez longtemps pour vous faire sentir le changement. Ici, c’est pavés, tours de château et murmures alpins. Légalement en Autriche, vous sentez le rail entrer discrètement dans un nouveau rythme.
Avant le grand passage montagneux, Bludenz apparaît. Cette ville est célèbre comme capitale du chocolat du Vorarlberg et comme le signal officiel que les Alpes vont entrer en scène.
Alors que le train traverse le col de l’Arlberg, il marque une pause légère à Landeck Zams. Juste un arrêt rapide qui annonce le cœur du territoire montagneux. C’est ici que l’ingénierie rencontre l’altitude, serpentant à travers tunnels et crêtes avant d’arriver à l’icône alpine suivante.
Arrivée à St. Anton am Arlberg, reine des stations de ski et icône hivernale. Enneigé ou ensoleillé, ce village alpin rayonne depuis votre fenêtre avec une ambiance de chalet de montagne. Parfait pour une escapade de ski chevronnée ou juste pour profiter de vues royales de vallée.
Votre finale : Innsbruck Hauptbahnhof, où les sommets tyroliens saluent les toits pastel. La gare est efficace, mais dès que vous sortez, vous êtes dans un bassin encadré par des couronnes de montagnes. Du toit doré à la culture café, c’est à la fois épique et naturel.
Inutile de se battre avec des portails ferroviaires complexes ou des plans de sièges déconcertants. Chez Revigorate, nous concevons des itinéraires fluides intégrant les meilleures correspondances Railjet, les sièges sélectionnés dans votre classe idéale et les transferts privés à chaque extrémité. Envie d’un déjeuner au bord d’un lac à Salzburg ou d’une nuit dans un château en route vers Budapest ? Nous assemblerons tout cela — avec élégance.
Dites-nous ce que vous aimez, où vous souhaitez aller, et nous concevrons une aventure unique dont vous vous souviendrez toujours.
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